Celle qui pensait à tout pour tout le monde.
Il est encore tôt, le jour n’a pas tout à fait percé. Dans la maison, tout semble encore endormi. Et pourtant, dans sa tête à elle, la journée a déjà commencé. Elle n’a pas encore mis un pied hors du lit que son cerveau s’est mis à tourner, à toute vitesse, sans qu’elle l’y invite.
Elle pense au médicament à renouveler pour son enfant.
Elle pense au rendez-vous chez le spécialiste, qu’il ne faut surtout pas oublier, parce qu’il a fallu deux mois pour l’avoir.
Elle pense au courrier de l’assurance dépendance qu’elle n’a toujours pas ouvert.
Elle pense à ce dossier MDPH, trop complexe, trop long, trop énergivore.
Elle pense à son boulot aussi, parce qu’il faut bien que la vie continue. Et puis à la machine à relancer, à l’appel de sa mère qu’elle n’a pas pris hier, à ce mot glissé par la maîtresse sur l’agenda, à ce repas qu’il faudrait un peu équilibrer…
Elle pense. Elle anticipe. Elle ajuste. Pour les autres. Tout le temps.
Et puis, à force de penser à tout, elle oublie des choses.
Des choses importantes, mais pour elle.
Elle oublie qu’elle n’a pas mangé depuis ce matin.
Elle oublie de rappeler ce rendez-vous pour ses propres soins.
Elle oublie, aussi, parfois, qu’elle a le droit d’avoir besoin d’aide.
C’est ça, la charge mentale. Ce fardeau invisible qui pèse sur les épaules de tant de femmes, et tout particulièrement sur celles des aidantes.
Parce qu’en plus de porter la vie de famille, le quotidien logistique, les émotions des uns et les rendez-vous des autres, elles portent aussi ce rôle exigeant, souvent silencieux, de soutien principal pour un proche.
La charge mentale d’une maman aidante ne s’éteint jamais vraiment.
Même quand tout le monde dort, elle continue.
Même quand le corps se pose, l’esprit lui, reste en état d’alerte. Il passe en revue les “il faut que”, les “je dois penser à”, les “je n’ai pas le droit d’oublier”.
Et quand on vit dans cet état de vigilance permanent, il y a forcément des choses qui passent à la trappe. Pas par négligence. Par saturation.
Ce n’est pas qu’on ne veut pas faire certaines démarches.
C’est qu’on ne peut plus.
Tu as peut-être déjà entendu parler des aides financières auxquelles tu pourrais avoir droit. On te les a peut-être évoquées au détour d’une conversation avec une assistante sociale, un médecin, ou une autre maman. Et sur le moment, tu t’es dit : « Il faudrait que je regarde ça. » Mais voilà, les journées ont filé, tu as couru, tu as tenu bon, et cette recherche est restée tout en bas de ta pile mentale.
Tu n’as pas eu le temps. Pas l’énergie. Pas les bons mots pour chercher.
Et puis, soyons honnêtes : quand on a enfin cinq minutes pour souffler, on n’a pas envie de les passer à chercher des formulaires ou à fouiller dans des sites incompréhensibles.
Et si quelqu’un t’aidait à penser à ça pour toi ?
Il existe un service discret, sans pub, sans promesse magique, mais vraiment utile. Il s’appelle Klaro. C’est une application qui peut t’aider à identifier rapidement toutes les aides financières auxquelles tu as droit.
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Klaro ne fait pas tout à ta place, mais il t’évite de devoir tout chercher seule.
Et parfois, c’est tout ce qu’il faut pour qu’une démarche, un dossier ou un formulaire devienne faisable.
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Ce n’est pas un luxe, ni une faiblesse.
C’est un soulagement bienvenu, dans un quotidien qui déborde.
Tu es fabuleuse. Et tu n’as pas à prouver ta force en portant seule ce qui pourrait être partagé.
